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Le Corbusier en Gironde : Lège-Cap-Ferret

Le Corbusier Lège-Cap-Ferret

Architecte incontournable de l’architecture moderne, Le Corbusier de son vrai nom Charles-Edouard Jeanneret-Gris, est né en Suisse en 1887. Il prend le pseudonyme de Le Corbusier en 1920. Il a laissé à la postérité cinq principes architecturaux : l’ouverture horizontale, le toit terrasse, les pilotis, la façade libre et le plan libre.

La cité ouvrière de Lège-Cap-Ferret

En 1918, Le Corbusier découvre le bassin d’Arcachon par l’intermédiaire du peintre Amédée Ozenfant. A partir de 1926, il se rend régulièrement au village de Piquey (Cap-Ferret). Le lieu devient une source d’inspiration notamment grâce aux cabanes en bois.

Au beau milieu de la forêt de pins, la famille Frugès possédait la grande « Scierie de la Côte d’Argent » dédiée à la fabrication de caisses et de palettes pour les « Raffineries Frugès ». Quand les ouvriers ne travaillaient pas à l’usine, ils se rendaient dans les bois pour aller gemmer les pins, c’est-à-dire inciser l’écorce et récolter la gemme (suc résineux). 

Afin de pouvoir loger ses derniers, M. Frugès père demande à son fils, Henry, d’envisager la construction d’un lotissement. Sensible à l’art et aux problématiques sociales de son époque, Henry Frugès s’intéresse de près aux théories architecturales alors développées par Le Corbusier. Il décide de faire appel à lui. Les deux hommes se rencontrent à l’automne 1923 à Paris. 

Dans son ensemble, la cité ouvrière est constituée :

-de six maisons individuelles (3 de « type » A et 3 de « type B ») orientées de façon à ne pas créer de vis-à-vis. Elles comprennent deux niveaux d’habitables. Un rez-de-chaussée avec les pièces de vie et un étage comprenant les chambres (2 ou 3 selon le type de la maison) et une salle d’eau. Les ouvertures sont horizontales. Les maisons sont surplombées d’un toit terrasse.

-d’un immeuble bloc pouvant loger des célibataires,

-d’une aire de jeux avec un fronton de pelote basque,

-de jardins ouverts.

Les habitations sont construites en béton. Le chantier de Lège-Cap-Ferret a participé à la configuration de celui de Pessac. Ils ont évolué conjointement.

L’ensemble est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1990.

Le département de la Gironde abrite trois constructions de Le Corbusier alors jeune architecte : Podensac, Lège-Cap-Ferret et Pessac.

 

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