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Balade chilienne à Pessac (2/3)

Alejandro « Mono » Gonzàlez est mondialement connu pour ses peintures murales. Il est considéré comme « l’un des pères du muralisme au Chili ».

A PROPOS DE MONO GONZALEZ

 

Mono Gonzalez a participé à la création des « Brigadas Ramona Parra » (BRP) du nom d’une jeune militante des jeunesses communistes tuée lors de la répression d’une manifestation à Santiago, la capitale du pays, en 1946. En s’appropriant les murs, les membres de ce collectif fondé en 1968, cherchaient à diffuser les idées du « Programme d’Unité Populaire » porté par Salvador Allende.

Après le coup d’état d’Augusto Pinochet du 11 septembre 1973 et la dissolution du Parti communiste, Mono Gonzalez doit entrer dans la clandestinité. Durant cette période, afin de subvenir aux besoins de sa famille, il exerce la profession de charpentier. Dans les années 1980, sous un faux nom, il travaille au sein du Théâtre Municipal de Santiago. Il est à la fois machiniste, peintre et scénographe. Là-bas, il fait la rencontre de personnalités du monde du cinéma. 

Plus récemment, Mono Gonzalez a réalisé une fresque qui orne les murs et les plafonds d’une station de métro de la capitale.

MONO GONZALEZ A PESSAC 

A travers ses réalisations, l’artiste représente souvent des sujets et des symboles liés au travail, au monde ouvrier, à la vie quotidienne et aux injustices sociales. Il travaille sur de grandes surfaces comme des murs, des panneaux ou des toiles et pratique plusieurs techniques comme la peinture, la sérigraphie et la gravure sur bois. Ses motifs sont délimités par d’épaisses lignes noires. Quant aux couleurs, elles sont le plus souvent plates et sans nuances. Il utilise également des tons dégradés.

Les œuvres de Mono Gonzalez visibles sur le campus font écho à celle consacrée à l’histoire du Chili sur le mur de la rue des Résédas à proximité du campus. Découvrez son histoire dans l’article : Balade chilienne à Pessac (3/3).

Ces fresques font partie du circuit street art présent à Pessac : « QR20 »


Pour en savoir sur le muralisme, consultez l’article suivant : Balade chilienne à Pessac (1/3)

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